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L'artiste de rue : bricoleur figure de l'ultra adaptabilité ?

5è étape du chantier : Performance-conférence-atelier 
20 août 2014 - Festival d'Aurillac
 

Comme tous les artistes, l’artiste de rue est en prise avec son environnement. Il puise dans toutes sortes de registres – scientifiques, théoriques, politiques, sensibles… – et tente de décaler les regards sur ce que nous tenons pour acquis.

 

Dans l’espace public, l’artiste se saisit, analyse et mixe quantité d’informations et de contraintes. En lien avec une multitude d’interlocuteurs sociaux, économiques et politiques, il apparaît comme un bricoleur inventif, doué d’une grande capacité d’adaptation. Ce faisant, il intègre et revendique une forme d’ultra flexibilité, compétence symptomatique d’un environnement économique de plus en plus hostile qu’il dénonce par ailleurs : il incarne ainsi une posture paradoxale, jouant avec cet environnement, s’en inspirant, mais aussi le critiquant et tentant d’y résister...

 

Du fait de cette hyper connexion sociale, l’artiste de rue a-t-il développé des modalités de travail singulières ? Donne-t-il à voir un modèle à suivre ? Son écosystème de travailleur nous renseigne-t-il sur des évolutions du travail ? Du monde économique et social dans son ensemble ? Cela présage-t-il de mutations du rapport et de la pratique du travail à l’horizon 2032 pour les artistes ? Et pour tous les travailleurs ?

Avec les performances de :

  • Alix Denambride, Compagnie sous X

  • Mark Etc, groupe Ici-Même (Paris)

 

Avec les interventions de :

  • Antonella Corsani, Socio-économiste du travail, Enseignant-chercheur à l’Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne.

  • Serge Proust, maître de conférences – HDR – en sociologie à l’Université de Lyon – Centre Max Weber.

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